Dans Le Monde de… L$30 #EP2

Crédits photo : Yoann Louviers

Durant le confinement, on a eu l’occasion de faire un « Dans Le Monde de… » avec L$30. Connu pour ses nombreuses prods pour Sneazzy et plus globalement le collectif l’Entourage (et Infinit’ par extension), il est également ingénieur du son mais aussi présent sur la direction artistique de plusieurs projets. Le parcours d’un passionné de musique qui a encore beaucoup de sonorités à nous faire découvrir !

Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui ne te connaîtrait pas ?

L$30, mon vrai prénom c’est Merouan, mes potes m’appellent Memer, je fais de la musique depuis une dizaine d’années maintenant et je suis principalement compositeur et ingénieur son.

Le confinement : quotidien d’un beatmaker ou alors c’était invivable ?

En vrai, dans son quotidien le beatmaker/ingénieur son est confiné la majeure partie du temps donc de ce côté là ça n’a pas changé grand chose. Mais personnellement, la situation m’a mise dans un mood bizarre, j’avais pas envie de faire du son pendant 2/3 semaines, ensuite je me suis motivé, j’ai fait du son non-stop pendant 1 semaine puis mon Mac m’a lâché… La livraison de mon nouveau mac a pris 1 mois à arriver. 

Le destin m’a fait chiller.

Comment es-tu tombé dans le beatmaking ?

J’ai commencé par la guitare en 2008. J’ai appris tout seul pour le kiffe puis j’ai commencé à jouer avec des potes, faire des ptites scènes, jam sessions ect. J’ai eu 2/3 années où je rappais et m’accompagnait avec une loopstation ma guitare. Sombre époque (rires). C’est à ce moment là que j’ai compris que ce que j’aimais vraiment c’est composer.

Mes vraies premières prods en utilisant un DAW [digital audio workstation, station audionumérique, NDLR] c’est 2015/2016.

Quel.le est la prod/sample qui t’a fait dire “c’est ce que je veux faire plus tard” ?

J’ai toujours écouté beaucoup de musique mais j’ai jamais imaginé que MOI je puisse faire ça, ça m’a toujours paru inaccessible. Mais les prods qui m’ont matrixé ce sont toutes celles de Timbaland, Teddy Riley, Rodney Jerkins, J Dilla. Puis sinon toute la vague neo-soul avec D’Angelo, Erykah Badu, les Soulquarians…

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⌛️@hankock_p #SuperSound 📸 @miaskick

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« Quand t’as une bonne mélodie, t’as déjà un groove qui se dessine, le reste coule de source ensuite »

Niveau logiciel, t’es plutôt FL Studio, Logic Pro, Ableton ou Cubase ?

Logic Pro à fond couplé avec Maschine. C’est surtout une question d’habitude et de workflow. J’ai installé FL et Ableton mais je me suis pas encore motivé pour switcher. Parfois changer de logiciels, ça change les habitudes, ça peut apporter des trucs cool niveau créativité.

Quand tu produis, tu commences par placer quoi en général ?

Mélodie toujours ! Quand t’as une bonne mélodie t’as déjà un groove qui se dessine. Le reste coule de source ensuite. Sinon, quand je commence les drums quasiment toujours le snare. Pour moi, c’est l’un des éléments les plus importants d’une prod.

En dehors du tien, ton tag de beatmaker préféré ?

J’ai pas de tag, j’aime pas trop ça perso. Peut-être que je changerai d’avis un jour mais j’aime bien quand la musique parle pour elle-même. Par exemple, quand j’écoute une prod de Hologram Lo’ je sais direct que c’est lui, il a un groove particulier, une manière de traiter la texture de ses drums qui lui est propre.

Est-ce qu’il y a une instru que t’as écouté et tu t’es dit « Merde ! J’aurai aimé avoir l’idée de la faire” ?

La dernière prod qui m’a frappé c’est Gold Roses de Drake produit par OZ. Y’a grave de l’émotion dans la façon dont il a traité le sample et j’aime trop ça. 

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OMERTÀ IS OUT NOW! 🏆

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Il y a aussi Can’t Say sur AstroWorld de Wondagurl je ne me suis toujours pas remis.

« Ça fait plaisir pour une fois un concept focus sur les beatmakers, en plus en France y’a vraiment des tueurs« 

Est-ce tu possèdes les droits sur les morceaux que tu as produit ?

Ça peut être complexe, mais généralement le label/producteur va rémunérer le beatmaker un cachet pour sa composition puis établir un contrat cession pour pouvoir exploiter le titre qui stipule les parts pour le compositeur, arrangeur… Ensuite, le beatmaker va toucher ses droits d’auteurs (qui sont récoltés par la SACEM) sur le streaming, les passages radios, les diffusions en concerts…

Imaginons que dans six mois, un morceau d’un artiste que t’as produit doit sortir et pour toi c’est un hit mais on t’impose du ghost producing [réaliser une prod sans qu’on sache qui en est l’auteur, NDLR]. Tu préfères ne pas te faire créditer sur un morceau qui cartonne ou alors que ce morceau ne sorte jamais ?

Ça dépend de l’artiste. Mais en vrai j’ai plus d’intérêt à ce que le morceau sorte même sans être crédité. Si ça me permet d’acheter une maison où mon chat peut gambader let’s go (rires).

Si tu avais la possibilité de faire une co-prod avec n’importe quel beatmaker ?

Timbaland. Même aujourd’hui. Il m’a trop inspiré, ça serait un kiff personnel. 

Sinon, j’aimerais bien bosser avec des compositeurs hors rap. Il y a un beatmaker que j’aime beaucoup il s’appelle D’mile. C’est un ancien, il a bossé avec Janet Jackson, Usher, Mary J Blige. Mais récemment il a beaucoup bossé avec Ty Dolla Sign, H.E.R. et il a produit une bonne partie de l’album de Lucky Daye qui est exceptionnel [il a produit 12 des 13 morceaux sur le projet de Lucky Daye, NDLR]. En fait, tout les kiffeurs de RnB je suis chaud (rires).

Justement en parlant de ça, est-ce que tu as suivi les VERZUZ ou la Producers Champions League de Ghostkillertrack ?

Pour les VERZUZ (voir notre résumé), j’ai voulu regarder ceux de Teddy Riley vs Babyface et Erykah Vs Jill Scott mais quand j’ai compris que le concept c’était un battle où ils passaient juste leurs morceaux j’ai pas compris l’intérêt honnêtement.
La Producer Champion League [des battles de 3/4 rounds pendant lesquels les beatmakers envoyaient leurs beats, sur élimination directe, NDLR] je ratais à chaque fois le RDV mais j’aimais trop le concept ! J’ai dû regarder 3/4 battles. J’ai mon cousin Remed qui est passé dessus ou mon gars Diabi j’étais obligé de matter. Mais ça fait plaisir pour une fois un concept focus sur les beatmakers, en plus en France y’a vraiment des tueurs ! Hâte de voir d’autres projets dans le genre [si vous cherchez des projets de ce style, on vous invite à aller checker le compte Insta de Bendo Charts qui fait des battles de beatmakers en live, NDLR].

Depuis le début de ta carrière tu as travaillé en grande partie avec l’Entourage et plus récemment avec Infinit. Peux-tu nous raconter comment s’est faite cette connexion qui dure depuis de nombreuses années maintenant ?

J’ai rencontré le S-croums [S-Crew évidemment, NDLR] courant 2012 à travers des amis qu’on avait en commun. Moi à l’époque j’écoutais pas du tout de rap français donc je connaissais même pas 1995, l’Entourage and co… On traînait juste ensemble donc j’ai découvert ça avec eux.

Ce qui me faisait kiffer surtout c’était l’esprit de groupe, tout le monde qui se soutient autour d’une même passion. Ça m’avait grave motivé à l’époque. J’étais timide, je faisais de la musique dans mon coin, avant d’envoyer ma première prod ça a bien dû prendre 3 ans. En 2016, on était partis entre potes à L.A. pour prendre des vacances et Sneazzy m’a proposé de venir l’enregistrer là bas. On a fait quelques maquettes puis en rentrant on a bossé des sons ensemble, c’est devenu Dieu Bénisse SuperSound [qui est aujourd’hui une trilogie, NDLR].

 

C’était la première fois que je réalisais, enregistrais, et plaçais des prods sur un projet. J’ai beaucoup appris sur le tas pendant cette période. C’était formateur de fou.

« Quand t’as fait tes preuves, les artistes te font plus confiance dans tes choix artistiques, du coup ça permettrait de faire des trucs qui sortent de la norme, et là, ca pourrait être archi intéressant »

Dernièrement on a pu voir sur les réseaux que tu as produit les morceaux d’une chanteuse, Daryiah Blu. Peux-tu nous en dire plus à propos de cette chanteuse ?

C’est une artiste que j’ai découverte et avec qui je bosse en sous-marin depuis 2 ans. Maintenant que j’ai un peu plus de temps, c’est un des projets sur lequel je m’investi le plus. On est des gros fans de R&B tous les deux et je pense qu’elle peut vraiment tout exploser. Elle est trop forte ! 

On a plein de sons de côté mais on attend le bon moment avant de balancer des sons sur les plateformes. On a déjà eu quelques RDV avec des maisons de disques, mais on veut faire le bon choix.

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🐈🎧 | 📸 @yoannlouviers

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Ça devrait pas tarder, je vous conseille de la surveiller.

Aujourd’hui on a de plus en plus de beatmakers qui sortent leurs projets, qui font des scores honorables même si pour nous les chiffres ne sont pas un critère de qualité… Est-ce que bâtir un projet avec un fil conducteur et des artistes que tu choisis est quelque chose que tu envisages à l’avenir ?

À fond ! J’y ai déjà pensé mais j’attends de m’affirmer encore plus en tant que producteur. Quand t’as fait tes preuves, les artistes te font plus confiance dans tes choix artistiques, du coup ça permettrait de faire des trucs qui sortent de la norme, et là, ça pourrait être archi intéressant.

« Les beatmakers sortent de plus en plus de l’ombre mais il y a encore du travail en France »

Quel est ton avis sur le métier de beatmaker en France actuellement ?

C’est assez fou l’époque dans laquelle on vit, un mec qui a aucune connaissance musicale en regardant quelques tutos YouTube, en charbonnant et en étant un peu geek il peut te faire le prochain hit. 

Maintenant faut voir sur le long terme, à part quelques grosses têtes, est-ce que tout le monde pourra en vivre tout sa vie. 

Les métiers artistiques en général c’est des métiers plutôt instables, mais c’est un choix de vie que la plupart on accepte par passion.

Un dernier mot à ajouter ?

Il ne faut pas oublier que dans la conception d’un album, il y a toujours pleins de mecs dans l’ombre, que ce soit les arrangeurs, les ingénieurs sons, les mixeurs… On parle rarement d’eux mais ils sont essentiels. 

Les beatmakers sortent de plus en plus de l’ombre mais y’a encore du travail en France.

A la suite de notre interview, on a pu découvrir la présence de L$30 parmi les beatmakers présents sur le projet réalisé par nos confrères de BACKPACKERZ en faveur de la Fondation Hôpitaux-Hôpitaux de France.

P.S : « L$30 ? Tu as 5 morceaux pour me le faire découvrir ? » –> Voici la playlist que tu peux partager à ton ami(e) qui te poserait cette question. Si tu en as apprécié la lecture, share aussi l’article 🙂

DLM4 dispo sur Instagram et Twitter

Festival SZN – Les festivals à ne pas manquer en 2019 (Partie 1 – Été)

Si l’été est synonyme de bon temps, cette période correspond également au début des festivals dans toute l’Europe. Les festivals c’est l’occasion de voir ses artistes ou DJs préférés, en découvrir de nouveau, avec ses proches, tous réunis au même endroit, pour une journée voire plus. J’ai sélectionné quelques festivals qui me semblent incontournables pour cette festival season 2019 dans les pays de l’UEFA.

We Love Green – Paris (1 – 2 Juin)

Avant le début officiel de l’été sur le calendrier, les hostilités commencent avec We Love Green, le festival qui se veut être le plus écolo possible. WLG c’est en week-end, l’opportunité de voir ses artistes préférés tout en assistant à des conférences sur les enjeux écologiques de notre époque.

Concernant le line-up de cette édition, il sera très riche puisqu’on pourra assister à des sets de la DJ/productrice/designer sud-coréenne de Berlin, Peggy Gou, de Mr Oizo mais également de voir d’autres artistes incontournables tels que Tame Impala, Christine and The Queens, Future, Hamza, 13 Block, Kali Uchis, Vald, Rosalía, Toro Y Moi ou encore la reine Erykah Badu, pour ne citer qu’eux.

Enfin, une partie du festival sera composée de maisonnettes dans lesquelles on retrouvera plusieurs collectifs ou médias dont l’émission No Fun, qui animera plusieurs sets avec la présence de Shkyd, Aurélien Chapuis ou encore Naomi Clément.

RDV sur l’Instagram de DLM4 pour voir des images de ce festival.

Solidays – Paris (21 – 23 Juin)

Pour débuter l’été sur les chapeaux de roue, il y a la possibilité de se rendre à un événement pour le fête de la musique ou bien de se rendre à Solidays.

Coté line-up, c’est autant riche et varié que We Love Green. Tout d’abord pour les DJs il y aura des sets du pionner Busy P accompagné de Myd, Andy 4000, titulaire de Rinse France mais également qui bosse au sein YARD Media ainsi que Kiddy Smile ou encore Parov Stelar. On pourra aussi retrouver lors de ces trois jours de festival Die Antwoord, Therapie Taxi, The Blaze Lomepal, Angèle ou Koffee. Les amateurs de hip-hop pourront assister aux performances de Ninho, Koba La D, Youssoupha, Youv Dee, Macklemore, Dadju, Bolémvn, Suprême NTM voire même Josman…

Les Ardentes – Liège (4 – 7 Juillet)

Pour avoir fait l’édition 2017 et 2018, je peux affirmer que les Ardentes représente la crème de la crème en terme de festival hip-hop. Force est de constater la montée en puissance du fesrtival avec un nouveau site qui lui sera dédié en 2020.

Les Ardentes c’est un festival qui regorge d’animations chaque journée et ce du début du festival (13-14h) à la fin (2-3 heures du matin). Tout le long de la journée on peut se faire des tatouages éphèmères, voir des groupes de danse effectuer les meilleurs chorégraphies possibles, se faire masser ou encore manger des repas traditionaux belges ou de la diaspora congolaise ou maghrébine ou encore effectuer des activités de beatmaking ou jouer aux jeux-vidéos… On peut trouver du merchandising du festival mais également celui d’artistes à l’instar du merch’ The Vie représentant l’état d’esprit de Damso, Ritchies et le reste de leur entourage mais éagelements d’autres artistes.

Dans tout ça, le casting de cette année aussi bouillant que celui des éditions précédentes et ajoutez à cela, les sets du collectif BSMNT composé entre autre d’Eddy Ape ou du DJ Ekany, déjà présent en 2017 et 2018 ainsi que le collectif RODEO avec la présence du DJ RNDZVS.

Wireless Festival – Londres (5 – 7 Juillet)

On quitte nos chers et tendres pays francophones pour traverser la Manche. Pour les amateurs de hip-hop US, UK et d’afroswing, le Wireless Festival c’est le festival incontournable.

Basé au centre de Londres, à Finsbury plus exactement, le Wireless Festival rassemblera la crème de la crème US et UK durant trois jours.

Les Migos, Cardi B, Young Thug, Travis Scott, Tory Lanez, Future, Rae Sremmurd, Lil Baby Gunna pour ne citer qu’eux coté US et M Huncho, Ella Mai, NSG, Stefflon Don, J Hus, AJ Tracey ou Not3s coté UK seront présents durant ces trois jours. Enfin, pour pimenter le tout, un special guest sera présent le samedi du festival. L’année dernière, le special guest c’était Drake. Rien que ça.

Crédits : Jordan Hughes

UPDATE : Cette année, le guest c’était Skepta et il bien évidemment rentré sur Greaze Mode : « And if I ain’t the headline, then I must be the special guest »

Trois jours et deux scènes, qui seront animés tout le long des trois jours par Tim Westwood, Yinka et DJ Semtex.

London Ting à Wireless avec DLM4, c’est par ici

Dour Festival – Dour (10 – 14 Juillet)

Passer cinq jours ouvrés à faire la fête non-stop c’est possible. Pour cela il suffit de se rendre à Dour. Dour, c’est cinq jours, huit scènes, sept types d’hébergements, du plus basique aux hôtels en passant par un total Green camping.

Un festival dont l’ouverture du site débute en général à 13-14h, l’extinction des feux vers 3-4h du matin avec chaque scène qui sera plus ou moins dédié à un genre musical spécifique. La Boombox qui sera plus hip-hop, la Red Bull Elektropedia Balzaal qui parle d’elle-même etc… Tant d’artistes et de scènes qu’il s’agit de l’opportunité d’en découvrir de nouveaux, d’autres genres et de ressortir du festival avec une culture musicale grandie.

Dour c’est l’amour, avec DLM4, c’est par ici

Openair Frauenfeld – Frauenfeld (11 – 13 Juillet)

L’Open Air Frauenfeld est un festival suisse qui rassemble le gratin du hip-hop US ainsi que la scène locale. Il y a deux ans, Travis Scott et son allié toujours, le DJ Chase B avaient complètement retourné le festival et il sera présent cette année également. En local on pourra retrouver sur ce festival Slimka (et qui sait, l’ensemble de tout Xtrm Boyz).

Afropunk – Paris (13 & 14 Juillet)

Pour plonger dans un festival avec la spiritualité africaine et tout son héritage la musique noire qui en fait totalement partie, l’Afropunk est le festival idéal.

L’Afropunk c’est de la musique, des battles de groupe, de DJs, des tables rondes pour échanger sur la condition des noirs dans la société mais aussi de l’art sous toutes les formes possibles.

Côté musique on pourra découvrir Solange et son dernier album When I Get Home, la superbe voix de Masego, danser sur les morceaux de Maleek Berry, Janelle Monae, Ibeyi ou l’excellent Burna Boy !

Lollapalooza – Paris (20 & 21 Juillet)

Le troisième festival de la festival SZN de 2019 c’est le Lollapalooza.

Après Migos à We Love Green, le groupe reviendra en France pour un set à ce festival. Outre le groupe il sera possible de voir différents types d’artistes avec le groupe The 1975, $UICIDEBOYS, de l’autré côté Jain, LE.J., Camelia Jordana mais aussi Nekfeu, S.pri Noir, Jaden Smith, Orelsan, Romeo Elvis ou encore Bad Bunny.

Afro Nation – Portimão (1 – 4 Août)

Pour tous les fans de musique afro en tous genres, le festival immanquable de cette année c’est l’Afro Nation. Pour sa première édition, le festival aura lieu à Portimão soit un festival à la plage. Quant aucasting, on pourra y retrouver, Wizkid, Burna Boy, Davido, Maleek Berry, Femi Kuti, B Young, Octavian, Stefflon Don ou encore Jidenna.

La partie 2 du festival aura lieu à Accra au Ghana du 27 au 30 décembre 2019.

Fire is Gold – Anvers (Samedi 24 août)

Pour finir cette festival SZN de la meilleure des manières, le festival Fire Is Gold aura lieu à la fin du mois d’août, l’occasion de passer un excellent moment avant les reprises respectives.

Fire Is Gold est un festival d’une journée qui a lieu à Anvers en Belgique, créée par Jon Tyler, directeur artistique et fondateur du club prestigieux de Bruxelles, le Bloody Louis où Drake a notamment fait un back-to-back dans ce club lors de sa dernière tournée européenne (le wordplay n’était pas voulu mais bon…). Un festival dédié à la musique, au sport et à la mode.

Un festival d’un jour, qui est donc l’occasion de faire découvrir l’ambiance et la culture festival pour celles et ceux qui ne seraient pas encore prêts à s’aventurer dans un festival de plusieurs jours.

Un jour certes, mais constitué d’un line-up très riche avec la présence de DJ incontournable de la scène néerlandaise, Jarreau Vandal, qui était présent dernièrement à la fête de la musique à Paris. On y retrouvera également la Nakamurance, Aya Nakamura en personne, Mr Eazi et son dernier album Life Is Eazi, Vol. 2 ou encore des sets de Dj titulaires du Bloody Louis avec Ritchies Santos ou encore Zoey Hasselbank.

Outre la musique, il y aura également un line-up sport avec tout un programme culture avec une scène exclusivement dédiée à la danse, une autre au skate et la dernière avec du street art.

Enfin, la dernière partie du festival correspond à des conférences ainsi des think-thank.

Avez-vous déjà été à l’un des ses festivals et si oui, quel est votre meilleur souvenir ?